lundi 16 mai 2011

Selamat tinggal! Aux dieux, Bali; pour nous, Deux-Montagnes!








Et voilà, la boucle est bouclée, un nouveau cycle peut commencer!

Il y a sept ans, installés à la terrasse d'un des petits restaurants de l'aéroport de Denpasar, en attendant l'avion qui allait nous ramener à Montréal, tristes de partir, nous nous étions dit que nous reviendrions un jour. Nous n'en avions pas assez profité, nous semblait-il.

Sept ans plus tard, assis au même endroit, notre sentiment est différent. Nous avons maintenant l'impression d'avoir fait le plein, d'en avoir même un certain trop-plein. Il est plus que temps de rentrer et de laisser le temps agir. Nos impressions doivent décanter un peu...

Tout de même reconnaissants envers la vie qui nous permet de vivre toutes ces expériences, notre quotidien nous manque. Il sera tellement bon de retrouver nos habitudes!

Il faut parfois avoir été au bout de ses projets pour se rendre compte que, finalement, c'est le fait d'en avoir qui compte et d'en réaliser quelques-uns tout de même!

Un des prochains projets devrait avoir une véranda, une belle vue
et être accessible sans avoir à prendre d'avion!

lundi 9 mai 2011

Gédé, Madé, Blackie et les autres...









Le petit hôtel (9 chambres seulement), à 200 mètres de la mer, de style colonial, est installé au beau milieu des rizières. L'immense piscine, sise dans un beau jardin, en est le point central. Autour d'elle, des transats, bien sûr, mais aussi les tables où on prend les repas. Les chambres, immenses, sont à l'étage et donnent toutes sur la piscine et les rizières. Elles disposent d'une spacieuse terrasse où on peut s'allonger.

Les journées s'y étirent doucement. Le midi, on sort parfois au village. Pour y accéder, on doit d'abord serpenter une ruelle ombragée d'où on peut entrevoir la vie quotidienne des gens. Et puis, on arrive sur la rue principale qui offre un contraste saisissant tant l'animation y est étourdissante. Rapidement, toutefois, on rejoint d'autres ruelles qui nous permettent de nous rapprocher de la mer et des petits restaurants.

Au retour, l'après-midi est déjà bien avancé. Le moment de grâce approche. Quand le soleil descend et que la chaleur commence à se dissiper dans la nuit, il est temps de se glisser dans l'eau de la piscine désertée et d'en profiter tout simplement au son des crapauds et ouaouarons locaux.

Plus tard, quand la nuit sera bien tombée et qu'une fraîcheur se fera sentir, il ne restera qu'à savourer le repas du soir à la lueur des lampes à l'huile et des chandelles.

dimanche 1 mai 2011

À Bali, au paradis, entre motos et chainsaw!












"Il suffirait de presque rien..." chantait Reggiani. C'est exactement ce que nous avons ressenti au long de ces dix jours passés à Mas, un petit village de sculpteurs sur bois (ça sonne déjà tellement romantique...) situé à quelque 10 km d'Ubud.

L'endroit où nous logions recèle un charme certain. La végétation y est omniprésente, la très belle piscine est entourée de sculptures de pierre et d'arbustes fleuris. Les maisonnettes sont typiquement balinaises et décorées avec goût. Le mignon restaurant-terrasse offre un grand choix de plats excellents et le service y est enjoué et attentif.

Le hic, heureusement de jour seulement, c'est la scie mécanique de l'entreprise voisine. Celle-ci est en opération de façon intermittente et son bruit -plus que strident- surgit, sans avertissement, pour quelques horribles secondes à la fois, mais quand même, c'est extrêmement désagréable!

Heureusement, la plupart des après-midis, nous nous échappions vers Ubud. Si Ubud a toujours ses bons côtés (des musées d'art intéressants, des jolies boutiques, des restaurants pour tous les goûts et, surtout, des petits coins cachés au détour d'une ruelle où on découvre des rizières bien vertes), elle s'est développée à la vitesse grand V depuis les dernières années (nous y avions séjourné il y a sept ans) et les motos y sont aussi présentes qu'au Vietnam (c'est tout dire!).

Malgré tout, nous avons réussi à y passer des moments fort agréables. Mais surtout, se baigner, après une journée dans la trépidante atmosphère d'Ubud, dans la jolie piscine, à peine éclairée, avec, en fond sonore, la subtile musique balinaise provenant du restaurant, était tout à fait magique. Plus tard, prendre notre repas, entre jardins et fontaines, nous faisait oublier temporairement la diabolique chainsaw. Elle savait se rappeler à notre bon souvenir le lendemain et son cri, inopiné, nous obligeait à apprécier encore plus le calme qui lui succédait.

"Peut-être dix années de moins" et tout aurait été parfait...

dimanche 10 avril 2011

Dix temps pour un dernier coucher de soleil sur Tanjung Bungah.










Penang, prise 2: Home sweet home!












-Rentrer presque à la maison. Retrouver avec joie son spacieux studio du 21e étage avec son envoûtante vue, sa piscine souvent déserte et son charmant resto indien. Reprendre son souffle et en profiter tout simplement.

-Refaire la même agréable promenade de digestion le soir et goûter, à nouveau, au délicieux plaisir du petit vent chaud de la nuit tropicale.

-Reprendre le bus de la ligne 101 et savoir exactement où descendre pour aller en ville ou au Parc National (là où on se balade sur les Canopy Walkways).

-Profiter du petit-déjeuner qui s'étire, du troisième café, et se complaire dans la subtile sensation de liberté que procure le fait d'avoir encore de la beauté sous les yeux et du temps plein les poches.