vendredi 27 février 2009

Nos 10 coups de coeur... jusqu'à maintenant!
















-Les étalages d'oranges dans les marchés.
-L' omniprésence des palmiers.
-La musique arabe en sourdine.
-La lumière changeante sur la mer (qu'on a vue à tous les jours).
-Les affiches bilingues (arabe/français).
-Les appels à la prière (parfois un peu en décalage d'une mosquée à l'autre...).
-Les corbeilles pleines de bonnes baguettes de pain (à vingt sous pièce...)
-Les chappattis chauds et moelleux.
-Les bons cafés sur des terrasses à l'européenne.

et les fous rires qui nous prennent à l'occasion -mais on ne pourrait pas toujours raconter pourquoi...-

mardi 24 février 2009

Bye Bye Tunis!








Salem! De nos balcons, nous avons bien contemplé la méditerranée. Notre séjour au bord de la mer -en formule demi-pension- fut assez agréable; nous n'avons jamais savouré autant de fenouil sous toutes ses formes. Nous nous sommes rendus à Tunis par le train de banlieue presque quotidiennement. Se promener dans Tunis, c'est voyager dans le monde. Les grands pays et leur capitale ont tous leur bout de rue: rue de Paris, de Londres, d'Espagne, de France, etc. et, à côté de la pépinière municipale, près de l' avenue des Etats-Unis, c'est la rue du Canada. De plus, étonnamment, en prolongement de l'avenue de la République, nous sommes tombés sur la rue du Québec. Semble-t-il qu'en 1995, suite aux résultats du référendum, ils ont décidé de nous inclure dans leur topographie. C'est surprenant puisque lorsque les Tunisiens votent, c'est toujours pour le même parti à plus de 95 pour cent.

jeudi 19 février 2009

On en a déjà soupé des souks -dernière partie-




Mais ici, le ramadan est terminé depuis des mois... Alors que faire?

La seule chose sensée, pour nous du moins, fut de nous éloigner de ces souks pour aller vers les mosquées et les ruelles résidentielles. Nous avons alors goûté, encore une autre fois, à cette atmosphère d ailleurs. Et nous, bien aises, puisque nous sommes ici...

On en a soupé des souks -deuxième partie-







Malgré leur histoire légendaire d'une bien lointaine époque, apparentée à celle du Moyen-Age, ces souks, quartiers commerçants des médinas, ressemblent davantage à nos marchés aux puces, particulièrement à celui de Saint-Eustache. Je vous le dis, un labyrinthe de ruelles de commerçants, mais il est vrai que les ruelles du marché de Saint-Eu ne sont pas tortueuses ou si peu. De plus, je dirais même que nos commerçants sont plutôt calmes sans un brin de harcèlement et assez besogneux, tout le contraire de ceux des souks d'Hammamet.

A Istanbul, pour éviter d'être la proie du premier commerçant venu, nous avions mis au point un stratagème pour visiter le grand bazar. C'était pendant le ramadan. A l'appel de la prière, au coucher de soleil, les commerçants se mettaient à manger et à boire allègrement puisque leur long jeune de la journée se terminait. A ce moment précis, nous nous engloutissions -opportunistes sans être importunés- dans ce vieux monde pour admirer le grand bazar.

On en a déjà soupé des souks -première partie-


Au lever du jour, de la mosquée d'à côté, l'appel à la prière m'a réveillé. Quelle douce sensation d'entendre cette mélodie dans ce douillet lit, au coeur d'un monde qui n'est pas le mien. J'aime bien me sentir ailleurs, mais, bien sûr, en étant confortable! Autrement, ça va sans plus...

Par exemple, ces derniers jours, nous avons, comme tous ces visiteurs venus d'un autre monde, parcouru ces vieilles villes dans la ville: les médinas de Tunis et d'Hammamet. Bon, comment vous décrire.

Avant de se mettre les pieds dans ces labyrinthes de ruelles tortueuses, on s'imagine s'y balader au rythme méditerranéen en saluant gentiment un artisan dans son échoppe en train de fabriquer ses oeuvres. Et bien, désenchantez-vous!

mardi 17 février 2009

Du burnous au cellulaire







D'abord, le froid et la pluie... Selon les Tunisiens, il n'a pas fait aussi froid -8° C- en février depuis 20 ans...



Ensuite, les Tunisiens. On croise des vieux monsieurs en burnous -long manteau traditionnel de laine brute- ou coiffés de chechia -un bonnet de feutre rouge-. Certaines femmes portent le foulard, mais cela ne les empêche pas de parler allègrement au cellulaire.

Enfin, le soleil. A Sidi Bou Said, on a mangé dehors, en terrasse. Un couscous aux légumes avec la mer en toile de fond, c'est bien meilleur! Puis, plus tard, un thé à la menthe dans la Médina et la magie opère...

Et voilà qu'après quelques jours, ailleurs est devenu ici...

vendredi 6 février 2009

Moins d'une semaine...


La semaine prochaine, nous serons bien installés dans notre chambre à l'hôtel Zahra Dar Tunis situé en bord de mer un peu à l'extérieur de la capitale. Nous y passerons dix jours et irons à Tunis en train de banlieue. Encore quelques jours à voir notre famille et nos amis, à faire provision de câlins, de bisous et de bons souvenirs de ceux qu'on aime.