jeudi 24 mars 2011

De Carribes en Scyllas... ou presque!














Avant de partir pour Langkawi, nous avons appris que nous étions en plein coeur d'une période de congé scolaire et que les Malaisiens, en masse, se déplaçaient dans le pays à cette occasion. Effectivement, déjà, à notre hôtel de Penang, il y avait affluence (lire beaucoup, beaucoup d'enfants!).

Nous avons donc joué de prudence et réservé, par Internet, un hébergement pour les trois premiers jours en nous fiant aux critiques lues sur Trip Advisor. Bon! Comment dire... Si on y a fait un véritable effort de décoration, l'essentiel n'y est pas (pour nous, du moins). La clim fonctionne trop, l'humidité est persistante à cause d'une ventilation inadéquate et le chemin pour s'y rendre, de la rue principale, est, disons-le franchement, sale! Malgré tout, rester assis sur un petit banc -sous une tonnelle-, devant un petit champ cultivé, avec l'appel à la prière en fond sonore, était agréable.

Affrontant la chaleur, nous avons donc fait le tour de tous les hôtels, resorts et guest houses qui nous semblaient intéressants. Nous avons réussi à trouver un beau bungalow, face à la mer, juste un petit peu plus loin. Le problème étant, cette fois, non le bungalow lui-même, mais son emplacement: beaucoup trop près de toute l' animation diurne (jet ski, parasailing, banana boat et tutti quanti) et nocturne (bars et restaurants).

Nous nous sommes donc redéplacés, encore plus loin, sur une plage supposément plus tranquille, dans un autre bungalow. Mieux installés dans un luxuriant jardin, nous pensions pouvoir enfin profiter de la mer et du climat tropical pour lire et en faire le moins possible à l'ombre... C'était sans compter sur les familles (allemandes notamment) qui affectionnent tout particulièrement l'endroit et s'y installent pour longtemps... Exit le silence et la farniente à l'ombre...

Nous avons donc repris notre bâton de pèlerin (nos bagages, en fait) et sommes allés encore plus loin de l'animation, sur une autre petite plage, au Tropical Resort. Ah!
Enfin... La mer est tout près, le bungalow est super simple, mais impeccable et de bon goût. Nous faisons face à un bout de forêt tropicale, entendons les oiseaux (en plus de les voir quelques fois) et circulons entre des bosquets de fleurs très bien entretenus. Le déjeuner n'y est pas offert, mais de l'autre côté de la rue, nous mangeons à la délicieuse Villa Molek. Le buffet déjeuner y est très bien et le café, excellent. En plus, leur connection Internet est super bonne...

Après une semaine de pérégrinations, nous pouvons nous poser et y lire tout notre saoul dans le silence absolu (sauf pour les chants d'oiseaux toujours bienvenus et le son de la pluie, car il s'est mis à pleuvoir avec une régularité déconcertante) avec, enfin, pour seule préoccupation, où aller manger...

A suivre...

lundi 14 mars 2011

10 jours et 10 remarques autour de Penang.


























Jour 1

S'il y a toutes sortes de façons de profiter des plaisirs balnéaires, les enfants, peu importe leur appartenance culturelle et l'allure de leur maillot, aiment se baigner et le font bruyamment. Le plus surprenant aura été de voir une femme -entièrement couverte de noir (on ne voyait que ses yeux)s'asseoir derrière son mari -un barbu en robe traditionnelle- et filer sur une puissante motomarine. Aurait-il fallu lui dire qu'on lui voyait très bien les mollets?

Jour 2

Les restaurants qui offrent une bonne nourriture à un prix raisonnable dans un cadre agréable sont toujours bondés. À Hoi An, c'était le Café 43; à Penang, ce sera le Sri Ananda Bahwan garden restaurant où on mangera 9 fois en 10 jours une cuisine indienne toujours bonne et joliment servie. Qu'ils s'agissent de banana leaf meal, de naan set, de vegetable curry ou de palak paneer (notre plat indien préféré) tout y aura été plus que bon!

Jour 3

Comme le disait si joliment la grande Simone (Signoret, bien sûr), la nostalgie n'est plus ce qu'elle était... Si Singapour a bien franchi la barre de nos souvenirs, Penang -son centre historique notamment- s'est avéré décevant. Dans notre souvenir, on pouvait facilement s'y balader sous les arcades et ainsi profiter des différentes facettes de ses multiples cultures. Hier, Penang s'est révélé bruyant, bondé de voitures, plus unidimensionnel -sauf dans Little India- et, malheureusement, plus souvent qu'autrement, décrépit.

Jour 4

Dans la quartier où nous sommes (Tanjung Bunga), des gens à l'aise habitent des petites maisons entièrement clôturées et, devant chaque maison, mais derrière les clôtures, trônent de beaux véhicules. Après le souper chez notre Indien, nous nous sommes souvent promenés et n'avons jamais croisé personne d'autre qui circulait à pied. Voilà un signe probant de l'enrichissement d'une partie grandissante de la population.

Jour 5

Au Kek Lok Si temple, un jeune couple d'Américains de l'Arizona se sont laissé guider par deux personnes plus âgées... deux Canadiens de Toronto. Nos deux compatriotes se sont avérés fidèles à la réputation des Canadiens à l'étranger: absolument «gentils», «very nice people» comme ont commenté les jeunes eux-mêmes tout à fait polis et cordiaux. Ah! le plaisir des rencontres en voyage et celui, plus subtil, de nous dire «canadian» nous aussi...

Jour 6

En revenant du Wat Chayamang Kalaram (sleeping bouddha temple), afin d'échapper à une pluie qui semblait vouloir persister, nous sommes entrés au Gurney Plaza, un immense shopping mall. Nous sommes descendus voir le supermarché et, surprise, les fruits s'y vendent 1$ pièce... Pour le même prix, on mange, dans des Food Court tout à fait corrects, des plats de riz ou de nouilles (nasi goreng ou mee goreng)délicieux. Cherchez l'erreur et les clients prêts à payer ce prix-là!

Jour 7

Un ciel bleu, une douce brise, une place à l'ombre de grands arbres, une belle terrasse d'où on voit et d'où on entend la mer battre le rivage. En toile de fond, des chansons en français (eh oui!) et un super cappuccino. Tout ça au café du Tropical Spice Garden que nous venions de visiter. Parfait, vraiment!

Jour 8

Un système d'autobus efficace. Cela peut paraître anodin, mais un tel service peut faire toute la différence lors d'un séjour dans une ville. À Penang, des bus climatisés sillonnent l'île et il est très facile d'obtenir une carte qui en détaille tous les circuits. Ainsi de notre hôtel, nous avons pu aller à Georgetown, à la Butterfly farm, à Batu Ferringi, etc, sans problème et pour un coût très modique. De plus, dans le centre historique de Georgetown, une navette gratuite circule entre tous les points d'intérêt. C'est pratique et vraiment aidant, car ici, il fait chaud, tout le temps.

Jour 9

Le matin, siroter un café ou un thé tout en lisant le journal et lever la tête, à l'occasion, pour regarder la mer du 19e étage. L'après-midi, admirer la magnifique maison de clan, le Khoo Kongsi. Le soir, regarder trois CSI en rafale (diffusés en anglais -sous-titrés en malais-) bien installés dans un lit king et bien au frais.

Jour 10
L'accès à Internet est essentiel quand on part pour un certain temps. Non seulement on peut y prendre régulièrement ses courriels, mais on peut aussi -grâce à un abonnement à Skype- téléphoner à ceux qui nous sont chers et qui ne sont pas nécessairement connectés à Internet. Jacques a pu, de cette façon, parler régulièrement à ses soeurs et à sa mère. En plus, nous utilisons aussi notre mini portable pour lire LA PRESSE en ligne et écouter la Première chaîne de Radio-Canada.

Bref, Internet est notre ressource précieuse et nous permet de rester en contact avec le monde et avec notre monde!