Dans moins d'une semaine, nous y serons; nous entreprendrons le second voyage de la série amorcée l'an dernier en Tunisie. Cette année, le Vietnam. Pourquoi? Parce que nous n'y sommes pas allés, en 2004, lors d'un séjour de quelques mois en Asie du Sud-Est, parce que j'ai envie d'aller voir de mes yeux le pays d'où Jacques revenait quand nous nous sommes rencontrés, il y a 17 ans, en 1993, et parce que l'an dernier, à Paris, à la FNAC de la Gare Saint-Lazare, où il y avait une multitude de livres de voyage, ce sont ceux qui traitaient du Vietnam qui m'ont interpellée. Voilà.
Nous prendrons l'avion le 3 février de Montréal, à 17h. Nous ferons une première escale à New York d'où nous reprendrons un vol, à 21h55, vers Taipei, en passant par Anchorage. De Taipei, nous nous dirigerons vers Bangkok, notre première destination pour une dizaine de jours. En tout, 23 heures de vol... On en verra des films! Ensuite, un dernier vol, le 16 février, vers Saigon. Nous resterons trois mois au Vietnam.
Nous prévoyons quelques arrêts d'une dizaine de jours dans différentes villes. Nous ne sommes pas pressés et nous ne voulons pas nous presser. Nous voyageons lentement, mais sûrement, conscients de la chance que nous avons d'avoir tout ce temps dans nos poches. Nous serons heureux de partager nos découvertes avec vous tout au long de ce périple et espérons que vous y trouverez votre compte.
Le soir de notre arrivée, le 5 février, il faut compter avec 12 heures de décalage horaire, nous avons rendez-vous avec un enseignant du Cegep et sa conjointe dans un chic hôtel de Bangkok. C'est quelque chose d'extraordinaire de rencontrer quelqu'un de connu alors qu'on est si loin de chez soi. Nous avons vécu déjà de telles expériences en 2004 et ces rencontres, prévues ou non, nous ont laissé de merveilleux souvenirs (il fallait voir le visage de ma collègue Valérie, au Laos, quand je me suis approchée d'elle pour la saluer alors qu'aucune rencontre n'avait été planifiée et il fallait nous voir, en tuk-tuk, nous éloigner, le coeur gros, vers la gare de Bangkok, des grands-parents de nos neveux chéris, après une merveilleuse journée passée en lors compagnie).
D'autres aventures nous attendent encore cette année. D'autres aventures gourmandes seront probablement au rendez-vous. Je savoure déjà, à l'avance, ma première bouchée de papaye fraîche, achetée d'un marchand de rue de Bangkok... A moins que ce ne soit une mangue ou un ananas...
A suivre!
